L’approche méthodologique combinait cartographie participative et technologies de l'information géographique (SIG). Grâce à une application dédiée, les participants ont géolocalisé 187 points d’intérêt, évaluant l’espace public selon quatre critères : attractivité, sécurité, propreté et efficacité. L’intégration de fenêtres contextuelles sur l’empreinte carbone a enrichi l'expérience en y ajoutant une dimension pédagogique environnementale.
Les résultats révèlent un fort potentiel de mobilisation citoyenne :
38 % des épingles concernaient l’attractivité, mettant en avant les espaces verts et les zones de détente.
77 % des retours étaient positifs, mais des thématiques essentielles comme l’accessibilité sont restées marginales, pointant un besoin de sensibilisation ciblée.
Des variations d’engagement ont été observées en milieu de semaine, ouvrant la voie à des stratégies d’animation adaptées.
Parmi les recommandations émises : la tenue de journées d’audit sur l’accessibilité, l’instauration de dispositifs incitatifs pour un retour critique équilibré, et l’organisation d’événements hebdomadaires thématiques pour soutenir la participation continue. Des ateliers de co-conception sont également prévus afin de traduire les données recueillies en propositions d’aménagement concrètes. Les "épingles négatives" dans le cadre du projet MyHood sont des points géolocalisés où les participants ont identifié des problèmes ou aspects à améliorer dans l’espace public. Ces épingles peuvent concerner divers aspects, notamment :
Manque de propreté : déchets au sol, poubelles débordantes, graffitis.
Insécurité : absence d’éclairage public, zones mal surveillées, présence perçue de comportements à risque.
Accessibilité insuffisante : absence de rampes, trottoirs étroits, obstacles pour les personnes à mobilité réduite.
Mobilité inefficace : carrefours dangereux, manque de pistes cyclables, transports en commun mal desservis.
Espaces négligés : parcs dégradés, manque d’entretien paysager, mobilier urbain cassé ou vétuste.
La suite du projet prévoit une seconde phase de cartographie post-intervention et l’intégration des résultats dans un kit pédagogique européen, en vue d’un déploiement à plus grande échelle dans d’autres villes européennes.
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